Poème pour le Harad

il n'y a pas de titres

Dans un paysage immobile presque mort
Un soleil se lève, dans un matin qui dort,
un matin pâle et brumeux de paresse
qui montre de tout sa tendresse,
une terre qui s'éveille et des hommes qui se redressent,
dans la brume on aperçoit, de tendres courbes,
lisses comme l'eau, pure comme le ciel
Et par endroits des petites choses, lourdes
Montrent leur haut, des tentes couleur miel
et de là sortent des hommes, des hommes basanés,
avec des petits yeux et une petite barbe sous le nez,
Ils regardent au loin, là où le regard se perd, là où toute idée meurt
Ils y voient un reflet, un reflet d'une chose avec tant de douleur
mais que font-ils? Pourquoi sont-ils habillés de tant de couleur?
Pourquoi voit-on brillé sur eux le soleil?
Ils portent un miroir qui ne se brise pas, un miroir qui ne reflète pas
Ce sont des armures. Pourquoi les portent-ils?
Bientôt le coq chantât et des cris se levèrent
Les hommes s'agitent, ils allaient et venaient en parlent.
Leur voix font penser à des puits de souvenirs transmettant des paroles d'antan
sous les tentes, des draps se lèvent, pourquoi sont ils là
Que représentent ils, se sont des étendard!
Haut et hostiles sont ils, ses draps de velours si noir.
Et au centre un serpent rouge se dresse et ses crocs sont prêt a mordre
C'est la bannière du seigneur noir Serpent
Qui est-il? C’est le seigneur de beaucoup de gens.
Son nom, oublié par de froides légende, mais encore subsistant.
C'est le seigneur Sûladan.
Le matin se lève paresseusement
Et les hommes s'agitent, ils défont leur tantes rapidement
Ils se dirigent vers le nord
Là où des contrées verdoyantes fleurissent
Là où des arbres poussant sans fin, se tissent
Là où le devoir les attend, ils partent dès lors
Et dans ce paysage paisible et sans clameur
La poussière s'élève dans le soleil rempli de chaleur
Les hommes reprennent la route du désert
Passant par les dunes et files, si longues au loin.
Ils ressemblent a un serpent se traînant avec soin.
Laissant derrière eux rien que de la poussière.
Mais loin devant eux, des autres formes sont en mouvement?
Des chevaux rapides courent sur le sable clair du soleil.
Ils sont dorés et leurs crinières argentées, ils offrent un spectacle sans pareil.
Au dessus de ces bêtes magnifiques, se tiennent des hommes voilés
Avec des arcs courbés et des perles brillantes comme la lune
Alors que le soleil est a son zénith
L'armée de miel se presse paresseusement
Des cors sonnent de grands massifs d'élite
Ils sonnent dans les cors faits d'une précieuse matière.
Leur corps porte de dessins et n'ont pas de cheveux se balançant au vent
Ce sont les Mahûd, des hommes légendaires inconnus sur cette terre.
Ils vivent seuls dans les plaines du Sud où il n'y a pas de vert,
Mais tout a coup un choc heurte la terre, quatre fois
Puis il recommence balayant tout sur son passage, broyant toute résistance
Soudain ils poussent un cri ancestral, unique en ce moment là
Ce sont des animaux, aussi grand qu'une forteresse,
Aussi gris que la poussière, aussi terrible que la montagne
Leur corps est décoré par des peintures rouges étranges
Et sur leur dos ils portent des tours de bois braise
Sur leur tête ils ont des grandes oreilles et de grandes épées qui s'éloignent
Ce sont des défenses incroyables, elle servent a plus que l'on ne le pense
Des Mûmakils de Harad vont vers le Nord.
Pourquoi cette armée si terrible va t'elle au Nord
Y-a-t-il un changement bouleversant
Leurs cimeterres sont aiguisés, ils vont faire beaucoup de morts
Ils vont en guerre, car là le devoir les appelle, tel un fil gisant
Telle est la marche des courageux Haradrim, qui maintenant disparaissent
Derrière eux les étoiles sont étranges et le ciel est noir
Les dunes du désert se couchent et tout se rendort
Les pures landes du désert laissent un souvenir
Du passage silencieux du vent sur la plaine...

C'est tout à fait personnel, et Svp, ceux qui vont écrire "j'aime pas" abstenez vous, ce serait déjà une première.

J'aime pas ^^ .

Non je rigole biensur, et franchement ton poeme est plutot pas mal voir meme tres bien, il y a seulement quelques anomalies que tu pourrais modifier afin de le rendre meilleur .
Tu as choisi un theme sympatique, ton poeme est long et agréable MAIS car il y a un mais, je ne sais pas si c'est voulus mais il y a quelques répétitions . (paresseux par exemple)
Ensuite tu mélanges un peut les pinceaux, tu utilises des rimes plates et croisées, puis dans le desordre à certain moment et c'est un poil embettant, choisis un de ses deux modes et tente d'y rester fidele le plus possible, bien sur 2 ou 3 rimes plates ou quelques phrase sans rimes peuvent se glisser dans ton poeme d'ailleur ce serait une bonne idée afin de casser la monotomnie si tu utilises toujours le meme type de vers .
Ensuite il y a une ou deux images qui sont mals choisies enfin c'est mon avis regarde :
Je te cite "L'armée de miel se presse parésseusement "
Nous avons ici une oxymore c'est à dire que tu insere deux images contradictoires .
"Presse" donne une idée de rapidité, pour vite partir et "paresseusement" au contraire donne l'air qu'ils trainent des pieds .
Je crois en avoir descellé une autre mais je ne me souviens plus ou .

Bref un bon travail tu devrais gommer les quelques défauts afin de le rendre excellent .
En tout cas c'est une bonne initiative de ta part, et je pense "copier" ton idée pour des Eldars .

Rien que pour contredire Glorfindel sur ces deux premiers mots : moi, j'aime !

Ton poème est très bien, racontant une histoire autrement que comme un roman (le vocabulaire est radicalement différent), beaucoup de comparaison. Les rimes mélangées ne me dérangent nullement, car ce n'est pas elles qui m'importent le plus, mais le poème. A part l'oxymore citée par Glorfindel (à moins qu'il est faut, et que l'armée se presse, mais à contrecoeur, péniblement, d'où le mot "paresseusement").

Ouk, c'est vrai, je vais arranger ça, par contre le "presse paresseusement" c'est un sorte de métaphore:

Les Haradrim se pressent pour arriver au Gondor, mais le désert est si grand que l'avancée semble paresseuze...